Depuis plusieurs mois, Eliott Savy, étudiant en licence de Science Politique à l’université Lyon 2 essaie de relayer ses inquiétudes devant le contenu des enseignements qui selon lui s’apparentent de plus en plus à du militantisme décolonial et indigéniste qu’à des sciences sociales. Il souhaite aussi attirer l’attention sur le comportement de plus en plus biaisé de l’encadrement, qui rompt parfois avec la nécessaire neutralité politique, vis à vis des étudiants.
Après plusieurs articles nationaux où il n’apparaissait pas nommément, mais qui reprenaient ses recherches particulièrement documentées, le Progrès, quotidien régional qui traite de plus en plus courageusement de nombreuses dérives localement observées, a produit un dossier de deux pages qui mentionnait son identité.
Dès le lendemain de l’article, abondamment relayé et commenté, Eliott Savy a vu son nom inscrit tagué sur les murs de l’université, sur les arrêts de tramway, agrémenté de menaces explicites. En se rendant à l’université pour y suivre ses cours, il a pu prendre quelques photographies et a déposé plainte immédiatement et signalé les faits au Procureur de la République de Lyon.
Le Printemps Républicain veut faire connaitre son plein et entier soutien à Eliott. Les menaces dont il est l’objet sont évidemment une preuve supplémentaire de l’intolérance, pouvant aller jusqu’à l’intimidation physique, dont une frange du public de l’université Lyon 2 fait preuve lorsque quelqu’un émet une opinion différente ou une simple critique.
Le Printemps Républicain demande solennellement à la Présidente de l’Université Lyon 2, Nathalie Dompnier, de soutenir Eliott Savy dans ses démarches judiciaires et de réagir publiquement face aux menaces dont l’un de ses étudiants est l’objet au sein même des murs de son établissement.
L’Université est un lieu de transmission des savoirs de haut niveau, c’est un lieu de recherche, c’est aussi un lieu de débats et de controverses. Cela n’est en aucun cas un lieu où ceux qui s’expriment sont menacés, pointés du doigt et voient leur nom tagué sur les murs comme autant de cibles.
Lyon a été l’objet de plusieurs attentats et agressions violentes ces derniers mois. Désigner une victime potentielle, afficher le nom d’une cible est au mieux irresponsable et au pire criminel.
Face aux menaces que subit l’un des siens, l’Université Lyon 2 doit choisir de quel côté elle va se tourner. Nous enjoignons la Présidente de Lyon 2, ainsi que tous les personnels et étudiants concernés, à réagir immédiatement et à accepter et promouvoir la liberté d’expression et le débat au sein de l’Université.