En mars 2022, le Printemps Républicain s’engageait dans la présidentielle en mettant en garde le futur chef de l’État : « les Français ne pardonneront à leurs dirigeants ni l’immobilisme, ni l’exercice solitaire du pouvoir »*. Force est de constater que notre analyse s’est avérée juste : nous y sommes !
La défiance s’est muée en colère.
Dimanche 9 juin, avant même le dévoilement des résultats des élections européennes, le président de la République décidait de manière solitaire la dissolution de l’Assemblée nationale, oubliant de prévenir son Premier ministre mais laissant l’un de ses conseillers en faire l’annonce à un journaliste populiste.
Quelles qu’en aient été les péripéties, cette décision est précipitée et dangereuse.
La grenade dégoupillée lancée dans les pieds des parlementaires - et en réalité dans ceux de tous les Français - a fait sentir très rapidement sa déflagration : la semaine qui a suivi la dissolution a donné lieu à des tractations menées dans l’urgence et le désordre entre les partis.
Ralliement honteux d’une partie de la droite au Rassemblement national, accord programmatique contre-nature pour la gauche qui, non contente d’arriver à s’entendre sur des candidatures uniques, a choisi de se rassembler et de battre l’estrade avec sa frange la plus extrémiste.
Aujourd’hui, il y a des faits qu’on ne saurait mettre sous le tapis tant ils nous interpellent et nous dérangent : l’histoire politique de l’extrême droite et son esprit de revanche à l’égard des institutions démocratiques ne plaident ni pour l’apaisement ni pour la confiance et, contrairement à ce qu’elle prétend, l’extrême droite porte la violence et la division comme les nuées, l’orage.
L’extrême gauche inquiète tout autant avec la mise en œuvre d’une stratégie de conflictualisation permanente, outrancière et parfois violente, ayant ouvert les vannes de l’antisémitisme.
Rien que d’écrire ces mots est glaçant…
Par conséquent, et une fois de plus, une grande partie des Français se retrouvent esseulés, inquiets, effrayés, à juste titre.
Avec eux est jeté dans ce brasier ardent, l’universalisme, cette philosophie politique si française qui promeut une même dignité pour tout individu quels que soient les parcours et particularités religieuses, culturelles, et l’égalité des droits avec la liberté d’en jouir.
Depuis sa fondation, il y a huit ans, le Printemps Républicain alerte sur les radicalités, les passions identitaires et les extrémismes qui visent un seul objectif : fracturer la société, monter les citoyens et les habitants de notre pays les uns contre les autres, organiser le chaos pour en tirer parti, à rebours de ce que souhaite une majorité de Français : l’apaisement.
Mais pas à n’importe quelles conditions.
Car l’apaisement n’est pas la somnolence satisfaite ; l’apaisement n’est pas le mépris de classe ; l’apaisement n’est pas le passage en force ; ni le mensonge ou la suffisance hautaine. Tout ce qui a caractérisé le pouvoir depuis le début de ce second quinquennat. Le vote du 9 juin 2024 est donc un signal d’urgence qu’il faut considérer.
La spectaculaire avancée du vote en faveur du Rassemblement national impose une réaction immédiate et intransigeante : l’empêcher, dans les urnes et dès le premier tour des élections législatives, de prendre les clés des ministères de la République et de ses préfectures.
Le Printemps Républicain soutient – activement - les candidatures rigoureuses et respectueuses de nos valeurs et de nos principes républicains, notamment la laïcité, la liberté d’expression, l’égalité entre les femmes et les hommes. Celles, également, qui sont impliquées dans la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, toutes les discriminations ainsi que les théories complotistes qui les appuient.
C’est pourquoi, en conséquence et en conscience, il est pour nous impossible de soutenir un candidat de la LFI qui aurait tenu des propos antisémites ou racistes, soutenu des positions communautaristes ou participé à la brutalisation de la vie politique ces dernières années.
Le Printemps Républicain militera toujours pour une France forte à l’intérieur comme à l’extérieur, solidaire et rassemblée.
L'équipe nationale du Printemps Républicain
* https://www.printempsrepublicain.fr/nos-publications/2022/3/20/2022-le-printemps-republicain-sengage-
SORTIE Du livre “Printemps RéPublicain”
SORTIE Du livre “Printemps RéPublicain”
Le 25 août prochain sortira le livre d’Amine El Khatmi : “Printemps Républicain”.
Nous sommes fier de ce plaidoyer pour une gauche républicaine et populaire, une gauche qui aime la France et la défend. Un livre politique avec des propositions fortes pour rétablir l’autorité de l’État, assurer la sécurité des français, pour la justice sociale, l’école, la culture, notre système de santé, notre démocratie ou encore l’avenir de notre planète.
A propos, l’édito de Jérôme Cordelier, rédacteur en chef du service France du Point :
« La gauche déboussolée serait bien inspirée de se jeter sur ce petit livre rouge. Printemps républicain, qui paraît le 25 août aux éditions de l’Observatoire et dont Le Point révèle en exclusivité la substantifique moelle, recèle une foultitude de propositions : 77 au total, dans tous les domaines. Sécurité, intégration, éducation, santé, banlieues, écologie… Cofondateur et actuel président du Printemps républicain, mouvement lancé à l’origine en mars 2016 pour défendre la laïcité, lutter contre l’extrême droite et l’islamisme politique et dont l’aura n’a cessé de s’étendre depuis dans la sphère politico-médiatique, Amine El Khatmi dessine le contour de ce qui pourrait devenir un projet présidentiel, en tout cas une République idéale, en avançant des mesures très concrètes, et sans œillères.
Le jeune homme reste solidement ancré à gauche mais, à l’écoute d’une France qu’il sillonne, garde l’esprit ouvert aux idées venues de toutes parts. Cet intellectuel brillant n’a pas mis son idéalisme dans la poche mais fait preuve d’une lucidité et d’un pragmatisme remarquables. Son franc-parler lui vaut – bien sûr – des détracteurs, mais c’est justement pour cela qu’on l’apprécie au Point, pour ses analyses aiguisées et ses prises de position souvent courageuses, comme l’on pourra à nouveau s’en apercevoir dans cet entretien sans concession »